Sur une scène lumineuse, des enfants, des petits robots et un couple de danseurs entament une danse lente de l’apesanteur, qui s’achemine progressivement vers une apothéose de rythme et de fureur. Une communauté prend forme, les hiérarchies se déplacent et, parfois, les enfants mènent la danse, s’émancipent du temps de la représentation au profit de jeux quotidiens...
Certains s’imprègnent de la gestuelle des autres, d’autres mènent la chorégraphie ou initient des solos. Est-ce, déjà, l’affirmation de futurs chefs, d’enfants rois, ou de personnalités atypiques ?
À leurs côtés, des robots humanoïdes au regard fixe entrent dans la danse. Corps mécaniques et organiques composent une fragile communauté nouveau-née et post-humaine, dans lequel les adultes sont à la fois les guides et les témoins.
School of Moon s’inscrit dans la continuité du travail de Shonen réalisé avec des enfants. La compagnie questionne le corps et la danse dans leur multiplicité, en croisant sur scène nouvelles technologies et pratiques chorégraphiques,
inspirées du butô japonais, des danses contemporaines et urbaines.